Les Dames du Lac
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Les Dames du Lac

Jeu de Rôle basé sur les légendes Arthurienne
 
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Élizabeth
Reine d'Orcanie
Élizabeth


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MessageSujet: la legende   la legende Icon_minitimeSam 24 Mar - 23:22

Certains pensent qu'il aurait vécu au VIe siècle et serait originaire du Pays de Galles, ou de l'ouest de l'Angleterre, mais l'emplacement exact de sa cour, connue sous le nom de Camelot, reste un mystère. Il aurait combattu les Saxons. Il est parfois assimilé à un chef nommé Ambrosius Aurelianus, « King of the Brettones ». Malheureusement, nous ne connaissons que peu de choses de ce chef, et les spécialistes ne savent pas si les « Brettones » désignaient les habitants des Îles Britanniques, ou ceux de Bretagne. Il est néanmoins assez probable que le terme désigne les peuples insulaires, le mot « Bretagne » à l'époque ne désignant aucune terre sur le continent. Les historiens anglophones parlent de Britto-romains (romano british en anglais), qui dénominent l'ensemble des populations celtiques romanisées de Grande-Bretagne, à l'exception des Scots et des Pictes de Calédonie. Concernant Arthur lui-même, une thèse intéressante[1] en ferait un grand propriétaire terrien romanisé ayant constitué, comme c'était alors courant à l'époque, sa propre troupe de buccelaires (mercenaires à la solde d'une personne riche et payés en nourriture, d'où leur nom (buccelus = biscuit), et ayant prêté main-forte aux rois brittons contre les Saxons. En effet, la chronique de Nennius (IXe siècle) le désigne comme un dux bellorum (chef de guerre) combattant « avec les rois bretons ». En outre, dès le IVe siècle, les corps de buccelaires sont constitués majoritairement de cavaliers. La légende d'un corps de cavaliers d'élites servant Arthur n'est pas loin…

Kemp Molone[2] pensait avoir retrouvé le vrai Arthur dans le personnage de Lucius Artorius Castus. La parenté de nom est en effet assez troublante. Ce préfet romain, installé à York, a commandé (l'épigraphie l'atteste) la VIe Légion Victrix, chargée de combattre les Calédoniens (peuple de l'actuelle Écosse) au-delà du mur d'Hadrien. Il a remporté contre eux (et non contre les Saxons) une suite de victoires entre 183 et 185 après J.-C. Ensuite, il est envoyé en Armorique mater une rébellion. À l'occasion de cette expédition, il portait le titre de dux, ce qui n'est pas sans rappeler le titre de dux bellorum rapporté par la chronique de Nennius.

Selon Geoffrey Ashe[3], le légendaire Arthur est inspiré du personnage réel de Riothamus, « roi des Bretons » qui débarqua en Gaule en 468 prêter main forte aux Romains contre le roi des Wisigoths Euric et les Saxons.

Plus récemment, C. Scott Littleton et Linda A. Malcor ont repris ces deux dernières hypothèses et affirment que le Arthur de Camelot est la synthèse du romain Lucius Artorius Castus et du britannique Riothamus[4]. Pour ces deux chercheurs, le nom d'Arthur est la « celticisation » de Artorius.

D'autres pensent qu'Arthur serait un demi-dieu celte incarné, tel que le dieu de la mer Lir (supposé incarné par le Roi Lear), ou même un personnage fictif comme Beowulf. Cette théorie serait renforcée par le fait que d'autres Britanniques de cette période, comme Ambrosius Aurelianus, ont combattu les Saxons à la bataille du Mont Badonicus.

Selon la légende, l'Empire arthurien aurait englobé, outre l'Angleterre actuelle, l'Écosse, l'Irlande, l'Islande, le Danemark, la Norvège et la Gaule. Certaines chroniques relatent même la victoire remportée par Arthur sur les légions romaines en Burgondie (Bourgogne), au cours d'une expédition qui l'aurait mené jusqu'à Rome…

Il faudra noter enfin que ce nom pouvait être courant à l'époque celtique et aurait pu désigner plusieurs chefs, dont les vies auraient servi à constituer celle du personnage mythologique. Le patronyme Arthur pourrait alors correspondre à un statut de chef de guerre pouvant être porté par divers personnages en même temps. Il est intéressant de constater que ce nom connait une vogue très importantes dans l'aristocratie celtique dans les années qui suivent la Bataille de Camlann, où serait mort Arthur, entre 537 et 542.


Tombe d'Arthur
Tableau de Dante Gabriel Rossetti (1855).En 1191, des moines de l'abbaye de Glastonbury annoncèrent avoir découvert la tombe d'Arthur et de Guenièvre. Ces tombes furent visitées par beaucoup de personnes, et déplacées vers une nouvelle sépulture en 1278. Celle-ci fut détruite pendant la Réforme protestante du XVIe siècle. L'antiquaire John Leland rapporte qu'il en a trouvé la croix parmi les débris, et traduit son inscription :

« Hic jacet sepultus inclutvs rex arturius in insula avalonia, Ici est enterré le célèbre roi Arthur sur l'île d'Avalon. »


Les premières légendes du roi Arthur [modifier]
Le Roi Arthur apparaît pour la première fois dans la littérature galloise. Dans le premier poème gallois retrouvé, le Gododdin, Aneirin (vers 575-600) écrit au sujet d'un de ses personnages qu'« il nourrissait des corbeaux noirs sur les remparts, alors qu'il n'était pas Arthur » (« he fed black ravens on the ramparts, although he was not Arthur », en gallois : « Gochorai brain du fur caer/ Cyn ni bai ef Arthur. »). Mais ce poème peut être interprété de bien des manières.

Une autre ancienne référence au roi Arthur est dans l'Historia Brittonum attribuée au moine gallois Nennius, qui aurait écrit cette Histoire galloise vers 830. Le roi Arthur est décrit comme un « chef de guerre » plutôt que comme un roi.

Le roi Arthur apparaît aussi dans l'histoire galloise Culhwch and Olwen, habituellement associé avec les Mabinogion.

Les dernières parties de Trioedd Ynys Prydein font mention d'Arthur et situent sa cour à Celliwig en Cornouailles. Celliwig serait l'actuelle Callington ou Kelly Rounds, une colline fortifiée près d'Egloshayle.

Le roi Arthur est aussi parfois décrit comme le chef des Wild Hunt (un groupe de chasseurs mythiques), non seulement dans les Îles britanniques, mais aussi en Bretagne, en France ,en Allemagne et en Grèce.


La Romance du roi Arthur [modifier]

L'épée d'Arthur Caledfwlch (Excalibur)En 1133, Geoffroy de Monmouth écrivit son Historia Regum Britanniae. Ce livre fut l'équivalent d'un best seller médiéval, et attira l'attention d'autres écrivains, tels que Robert Wace et Layamon, sur ces histoires. Ces écrivains en profitèrent pour améliorer les histoires du roi Arthur.

Même si de nombreux érudits s'accordent sur le fait que Geoffroy a suscité l'intérêt médiéval pour le Roi Arthur, une autre hypothèse existe. Les histoires concernant Arthur pourraient venir des traditions orales bretonnes, disséminées dans les cours royales et de la noblesse d'Europe grâce aux jongleurs professionnels. L'écrivain médiéval français Chrétien de Troyes raconta des histoires provenant de cette mythologie à la moitié du XIIe siècle, de même que Marie de France dans ses lais, des poèmes narratifs. Les histoires provenant de ces écrivains et de beaucoup d'autres seraient indépendantes de Geoffroy de Monmouth.

Ces histoires, réunies sous le vocable de matière de Bretagne, devinrent populaires à partir du XIIe siècle. Dans ces histoires, Arthur rassembla les Chevaliers de la Table Ronde (en particulier Lancelot, Gauvain et Galaad). Cette assemblée était en général située à Camelot dans les derniers récits. Le magicien Merlin, dit « l'Enchanteur », y participait de temps en temps. Ces Chevaliers participèrent à des quêtes mythiques, comme celle du Saint Graal. D'autres histoires du monde celtique s'associèrent à la légende d'Arthur, telle que la légende de Tristan et Iseut. Dans les dernières légendes, la romance entre le champion d'Arthur, Lancelot, et la reine Guenièvre devint la cause principale de la chute du monde arthurien.

Robert de Boron écrivit dans son Merlin qu'Arthur obtint son trône en tirant une épée d'un rocher et d'une enclume. Cet acte ne pouvait être effectué que par le Vrai Roi, ce qui signifie le roi choisi par Dieu, ou l'héritier d'Uther Pendragon. Cette épée est dans certaines versions la célèbre Excalibur. Dans d'autres récits, Excalibur sort d'un lac portée par une main, et est remise à Arthur peu de temps après le début de son règne par Viviane, la Dame du Lac, une demoiselle sorcière. L'épée pouvait trancher n'importe quoi, et sa gaine rendait son porteur invincible.


La fin du roi Arthur [modifier]
Le dernier combat d'Arthur, époux de Guenièvre, la Bataille de Camlann, contre les forces de Mordred vit sa perte. Des histoires montrent que Mordred était un Chevalier de la Table Ronde et le fils incestueux d'Arthur et de sa sœur Morgane. Le Roi Arthur fut mortellement blessé lors de cette bataille, et emmené à Avalon. Là, ses mains furent soignées ou son corps enterré dans une chapelle. D'autres textes disent qu'il n'est pas mort, mais qu'il s'est retiré dans Avalon, monde souterrain enchanté créé par Merlin ; le roi Arthur est en dormition et reviendra un jour. De nombreux lieux sont revendiqués comme étant l’Avalon dont parle la légende : Glastonbury (dans le Somerset, en Angleterre), l'île d'Aval (un îlot sur la commune de Pleumeur-Bodou en Côtes d'Armor)… Mais il faut préciser que les peuples celtiques transportent leurs légendes et les transposent au fur et à mesure de leurs émigrations. Ceci explique donc qu'il y ait plusieurs forêts de Brocéliande, plusieurs Cornouailles…

La légende du roi Arthur s'est répandue dans toute l'Europe. Des images d'Arthur ont été retrouvées à de nombreux endroits. En particulier, dans la cathédrale de Modène en Italie, une gravure datée entre 1099 et 1120 représente Arthur et ses chevaliers attaquant un château. Une mosaïque de 1165 dans la cathédrale d'Otrante, près de Bari, en Italie contient la représentation curieuse d'Arturus Rex portant un sceptre et chevauchant une chèvre. Des marchands du XVe siècle baptisèrent un Hall arthurien à Gdańsk, en Pologne. De nombreux lieux évoquent le roi Arthur en Bretagne, notamment la forêt de Brocéliande ou la Grotte Artus en forêt de Huelgoat.
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